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5 septembre 2008

Le fait du Prince d'Amélie Nothomb


emolecture


« Il y a un instant, entre la quinzième et la seizième gorgée de champagne, où tout homme est un aristocrate. » Amélie Nothomb

AN Mot de l'éditeur :

Baptiste Bordave voit mourir sur le seuil de sa porte un inconnu dont il décide de prendre l’identité.
Même âge, même aspect physique, mais le mort est riche, possède Jaguar, villa de luxe, épouse blonde et superbe… Devenu Olaf Sildur sans état d’âme, Baptiste espère couler des jours heureux à boire du champagne avec la veuve qui admet sa présence avec un naturel confondant.

Amélie, comme tous les ans à la même époque, nous sort un nouveau roman. Que vaut celui-ci ? Il n'est pas mal du tout. C'est un compte moral ou plutôt amoral, comme un conte de fées pour adultes, puisque le héros, Baptiste, personnage commun et banal, devient une sorte de personne importante, riche et libre, en usurpant l'idendité d'un inconnu qui meurt chez lui. Comme un thriller, il y a du suspense tout le long du livre, mais que faisait donc cet Olaf Sildur avant de mourir, et pourquoi donc est il venu chez Baptiste ? On n'en est même pas sûr à la fin du livre ! On n'a aucune certitude, tout reste assez mystérieux en fait. Ce n'est pas son meilleur roman à mon avis. Enfin, je préfère toujours les romans dans lesquels elle se met plutôt en scène, même si comme elle l'a dit elle même sur France 5 hier soir dans l'émission "La Grande Librairie", il y a toujours une part d'autobiographie dans tous ses romans. Sa vision des choses un peu farfelue et son humour un peu décallé sont toujours présents. Tout comme Mylène, Amélie fait du Nothomb et j'apprécie toujours autant. Le seul petit bémol que j'ai, ce sont, comme pour chaque roman, ses chutes que je trouve toujours trop abruptes, trop rapides. Elle nous met bien en bouche avec ses introductions et cela finit toujours de manière très rapide, comme si elle n'avait plus d'idées. Toujours hier soir dans la même émission, un téléspectateur lui a demandé, pourquoi ses chutes étaient moins bien réussies que ses débuts. Elle a répondu de manière très imagée, que la naissance était toujours quelque chose de plus important que la mort, que c'était plus extraordinaire. Elle a par ailleurs ajouté qu'elle ne trouvait pas ses chutes moins bonnes, au contraire, dans Le Fait du Prince, elle estime qu'à la toute fin ses personnages vont vivre avec une épée de Damoclès au dessus de leurs têtes pendant toute leur vie et ce n'est pas rien !   

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